Hier, entre deux nuages ou deux averses, je suis sortie élaguer de jeunes arbres qui avaient la mauvaise idée de pousser, un sous la corde à linge, un trop près du cabanon et l'autre près des marches du trottoir menant dans la cour arrière. Soupir! Je n'aime pas couper dans du vivant. Mais tant qu'à couper, autant que le bois serve à quelque chose. Je n'ai coupé que quelques branche du peuplier poussant près du trottoir. Trop petites pour être utilisables comme baguettes. Ou trop courbées. Mais le sorbier sous la corde à linge et l'érable près du cabanon m'ont donné de quoi faire une dizaines de baguettes.
Je l'ai fait tout de suite car les feuilles du peuplier étaient en train d'éclore. Celles du sorbier n'étaient pas encore déployées mais les elles étaient sorties du bourgeon, pas les fleurs par contre. L'érable était encore bourgeonnant et trop jeune pour être en fleurs.
Évidemment, des branches (jeunes troncs, en fait) fraîchement coupées, ça se pèle facilement! J'espère seulement que les pluies des derniers jours n'a pas trop gorgé le bois d'eau et de sève. Car au séchage, les branches fendraient. C'est ce qui se produit quand on cueille les branches en été quand les arbres font leurs fruits ou pompent beaucoup d'eau pour leurs feuilles. Je verrai dans les jours qui suivent si la dizaine de branches cueillies pourront servir à la fabrication de baguettes. Sorbier, érable et sureau. Joli choix cette année!
J'ai fait quelques offrandes aux petit peuple, des oiseaux, pour cette fois. Je ferai le rituel de bénédiction du bois quand les branches seront suffisamment sèches et qu'il sera évident qu'elles n'auront pas fendu au séchage. Mais bon! Ça devrait aller. J'ai déjà cueilli des branches en mai et elles ont toutes bien réagi à l'enlèvement de l'écorce et au séchage.
Puisse la Déesse rendre ce bois propice à de bonnes baguettes!
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